Faut-il obligatoirement passer par un incubateur pour lancer sa start-up ?

Faut-il obligatoirement passer par un incubateur pour lancer sa start-up ?

Incubateur de projets, accélérateur de start-up… si les différentes structures d’accompagnement de lancement d’entreprises portent différents noms, la frontière entre elles est assez mince. Est-ce un passage obligé pour un jeune entrepreneur pour lancer son projet ?

Bien choisir son accompagnement

Pas obligatoire, mais fortement conseillé. Comme l’explique Célestin de Wergifosse, jeune entrepreneur, étudiant en bio-ingénieur et cofondateur de Young Change Maker :

L’offre est tellement énorme en termes d’espaces de travail, d’incubateurs, d’accélérateurs, de coaching, etc. qu’il serait insensé de se priver de ce genre d’accompagnement. On ne passe pas du jour au lendemain de l’idée d’un projet à la capacité de louer ses propres bureaux dans un bâtiment »

La valeur ajoutée d’un incubateur tient en effet dans la formation et les ressources dont il dispose. Par principe, le rôle de l’incubateur est d’aider les porteurs de projets et les jeunes startups à peaufiner leur produit et structurer leur entreprise pour qu’elle ne mettent pas la clé sous la porte au premier virage un peu serré.

La France, terre de start-ups

L’écosystème français est fort d’un tissu de plus de 10 000 startups (dont ⅓ en île-de-France) et pourrait en compter 13 000 d’ici 2022.

La France est donc un pays attractif par son écosystème Tech, qui génère à la fois emplois et croissance. Un territoire propice à l’innovation qui attire de plus en plus d’entrepreneurs. 15,7% de la population française (18–64 ans) a l’intention de fonder une entreprise dans les 3 prochaines années, soit 30% de plus que la moyenne en Europe (11,9%) ou qu’aux Etats-Unis (11,7%). Un statut de “Startup Nation” que la France assume de plus en plus.

En France, on compte presque 300 incubateurs de startups et une soixantaine d’accélérateurs, afin d’accélérer le développement des jeunes pépites hexagonales. L’État semble assez enclin à participer à cet effort entrepreneurial : réduction d’impôts liée au statut de jeune entreprise innovante, crédit impôt recherche, subventions et prêts permettent d’accompagner, jusqu’à un certain niveau, l’innovation de ces jeunes entreprises.

Sources : Maddyness, Le Soir