Finance : les fintech se réconcilient avec les banques
Banques et fintech se sont longtemps regardées en chiens de faïence. Mais une nouvelle forme de coopération émerge entre les jeunes pousses et les acteurs traditionnels de la finance.
C’est le nouveau secteur à la mode dans le fintech, qui intéresse de plus en plus les investisseurs. La « tech for fin » consiste à proposer des technologies big data, d’intelligence artificielle ou de cyber-sécurité pour permettre aux acteurs de la finance (banquiers, assureurs, gestionnaires d’actifs), de gagner en efficacité et en productivité.
Les fonds levés restent encore limités : 41 millions d’euros en 2019 sur un total de 630 millions dans la fintech, selon une étude de la société de gestion NewAlpha et du cabinet Exton Consulting. Mais le nombre d’opérations de financement a grimpé de 80% en un an.
Des échanges constructifs
La mode des « tech for fin » illustre l’évolution des relations avec les acteurs traditionnels du secteur. Start-uppers et banquiers vont pouvoir collaborer.
On voit de plus en plus d’échanges constructifs entre les deux mondes, avec des entrepreneurs qui se portent sur les besoins des banques et des assurances, dans des domaines comme la finance verte ou la « regtech ». Cela porte aussi le secteurs, car les banques peuvent être les premières clientes des fintech
explique Lior Derhy, managing partners chez New Alpha.
Difficile pour ces sociétés de lever des centaines de millions comme les néobanques. Mais elles peuvent peut-être plus facilement gagner de l’argent. Pour l’instant, le secteur le plus attractif par le combre de start-up et celui des levées de fonds demeure celui du paiement.
Sur les 352 fintech recensées en France, plus de 20% d’entre elles ont des activités liées au paiement. Sans grande surprise, ces acteurs représentent plus du tiers des fonds levées par la fintech tricolore en 2019.
Source : relai d’information Les Echos Entrepreneurs
